Extrait du journal

PAHIS. 21 décembre ISA 8. NcHiiee de r.lMNPinblér natioMitle. Séance de lendemain ! Nous n ; ■ irons quels orateurs ont parlé sur nous ne savons quelles pétitions. \u milieu du bourdonnement général nous avons •ai>i ceci: il a été demandé un crédit extraordinaire de 182,755 (mues, à l’effet repayer des pefisjon-' de retraite à d’anciens fonctionnaires de lin>lrucuon publique, ( eues, il n’est pas de dette plus sacrée que celle des pensions de retraite. Mais ce que nous trouvons moins respectable, c’est l’origine et la cause d’une partie de cette dette extraordinaire. Il a plu aux deux ministres qui, les premiers, ont recueilli le portefeuille de l’instruction publique après la Révolution de Février, il leur a plu de neutre à la retraite une foule i de fonctionnaires qui ne demandaient pas mieux que de servir longtemps encore leur pays. Si c’eût été économie, passe! Mais quoi! si M. A. s’en allait. M. B. le remplaçait; or, le traitement de M. \. semblait très-bon a \l. B. De plus M. A. mis de côté axait droit à la pension de retrait!1: en sorte que le profit pour l’Etat s’col réduit à payer les traitements ordinaires, plus le> frais tout gratuits de retraites prématurées. Il y a des gens qui eussent trouvé singulière cette façon de comprendre l’économie; mais que voulez-vous, chacun I entend a sa manière....