Extrait du journal

gents en franchise. En manifestant son dés’r d'octroyer au protectorat les mêmes débouchés uue l’an passé, le gouvernement fiançais a montré sa ferme volonté de conserver aux relations commerciales franco-marocaines cette stabilité indispensable à leur développe ment. Certaines branches de la production manv caine, dont la vente sur les marchés étrangers se heurte actuellement à tous les obstacles que l’un sait, ont été l’objet de mesures «le soutien de la part du gouvernement chérifien. Ainsi en a-t-il été pour les viticulteurs qui ont bénéficié de détaxes en vue dè faciliter ia distillation. On peut espérer que cette me sure, venant après l’interdiction de nouveIVs plantations, rendra plus aisé l’assainissement du marché des vins marocains. Le gouvernement chérifien s’est également préoccupé de la remise en activité des mines marocaines qui ont été obligées d’arrêter leur exploitation par suite de la baisse des prix. On peut se féliciter à cet égard dus décisions qui viennent d’être prises par le Paiement et qui consistent dans l’attribution d’une prime de 10 millions aux trois territoires de l'Afrique du Nord en vue de favoriser la réouverture de certains gisements miniers. Au Maroc, comme ailleurs, l’économique conditionne le politique et on n'est pas éloi gné de croire que les mesures d’organisation et de soutien arrêtées par les autorités du protectorat ont contribué pour une large part au calme de la situation politique. Les compressions très sévères imposées aux fonctionnaires marocains n’ont suscité aucune réaction fâcheuse de leur part. 11 convient de s’en réjouir d’autant plus que des manifes tations déplacées auraient risqué d’être mal interprétées dans les milieux indigènes. C« 1 xci, en dépit des mouvements qui se sont poduits ailleurs au cours de ces derniers mois, ont travaillé dans le calme le plus complet, montrant ainsi qu’ils ne répondaient pas à une propagande dont on connaît trop l’origine et qui fait d’ailleurs l’objet d** la surveillance la plus attentive de la part du gouvernement du protectorat. Il est certain qu’une aggravation de la crise économique qui sévit au Maroc comme par tout ailleurs ne manquerait pas d’avoir de sérieuses répercussions dans les tribus indi-...