Extrait du journal

sept milliards, servie par les peuple» qu’elle avait commandités. De là une brèche dans nos rentrées qui ne peut être comblée du jour au lendemain. Pour nous maintenir en équilibre, il eût fallu, en effet, que nous augmentions dans une mesure formidable nos exportations. Quelque activité que déploient nos agricul teurs, nos industriels, nos ouvriers, ils sont — cela va de soi — dans l’impossibilité d’obtenir instantanément un résultat dont on ne peut approcher que par une longue suite d'efforts prolongés pendant des an nées. Nous sommes donc, quelles que soient les apparences, en déficit économique. Nulle inquiétude pour l’avenir, je tiens à le redire : nous savons, tous, les mer veilleuses qualités du peuplé de France. Quelque vingt, quelque dix années de tranquillité et la nation aura de nouveau constitué, sous une forme eu sous une...