Extrait du journal

n'admet entre les peuples que d’éternels rapports de guerre. Mais aussi parce qu’ils doivent des comptes, et qu'ils craignent de les rendre. Responsables du mal qu’ils ont fait à la France, du mauvais renom qu’ils lui ont attiré, de l’appui qu’ils ont donné partout, et en Allemagne même, aux artisans de la violence, ils n’ont d’espoir de se sauver eux-mêmes qu’en déchaînant sur leurs successeurs l’in dignation populaire. Derrière eux, la pire réaction, qui prospérait dans leur ombre, se redresse, menace et frappe. haut, clergé prê che la guerre civile, VEcho de Pans l’organise. VAction française, s’y exerce. l'ne atmosphère de meurtre envahit ce pays. Les Etudes des pères jésuites recommandent « les cris et les coupa ». Dociles à l’exhortation, les Camelots du Roi défoncent les têtes à coups de matraque et les ventres à coups de pied. Les journaux bien pensants, soutiens de l’ordre, provoquent, au crime. Pour arrêter M. Caillaux sur la route du pou voir, le Figaro appelle l’événement im prévu... Allons î camarades, ce n’est pas l’heure de désunir les partis de gauche Au contraire. Emile KAHN. Le parti des assassins...