Extrait du journal

M. Marcel Régnier a présidé hier matin, à 11 heures, la première séance de la com mission de réorganisation des services du ministère des finances. Après avoir souhaité la bienvenue aux commissaires et les avoir assurés qu’ils trouveraient, auprès des service» et auprès de lui-même, le concours le plus assidu, le ministre a insisté sur l'ampleur de la tâ che qui attend la commission. H s’agit pour elle de faire immédiate ment disparaiti e les abus, de proposer une réorganisation de chaque service telle (pie, d une part, les contacts de ces service» avec le public en soient facilités et qu d’autre part, le rendement interne son meilleur, enfin d’adapter l’ensemble d s services du ministère aux fonctions di verses et très lourdes qui lui ont été peu à peu dévolues. Le que le gouvernement attend des com missions de ce genre, eu n’est pas on ou des i apports, mais des propositions rapi des de mesures précises que chaque mi nistre pourra adopter et qui feront l’o'.j. t de décrets ou d’arrêtés pris immédiate ment. De ce point de vue, la répression des abus peut et doit constituer un jtreniicr « train de mesures » qu’il faut, étant don nées les circonstances actuelles, faire « dé marrer >» aussi rapidement que possible. I •, réorganisation interne des set vices vt la mise eu harmonie de ces services entre eux constituent un travail de plus longue haleine et comme une seconde étape. Le ministre des finances s’est attaché à définir la méthode que devront suivre les commissaires. La maison qu’il dirige »*st une des plus solides qui soient; on vient encore d’en avoir la preuve. — Cela ne signifie pas qu’il n’y ait au cune réforme à opérer — loin de la — mais il faut améliorer plutôt que boulever ser. Pour définir les améliorations a ap porter, il importe que les commissaires agissent en pleine collaboration avec les services. C'est en amenant les agents des divers ordres à taire comme un examen de conscience professionnel que les commis saires tireront de cette collaboration tous les fruits qu’elle peut donner et qu’ils éveil leront, à tous les degrés de la hiérarchie, le vif désir de faire aboutir des réformes dont bénéficieront finalement le pays qui aura à sa disposition des services plus efficients en même temps que plus écono miques, les contribuables dont les impôts seront mieux assis et perçus avec moins de frais et de formalités, les fonctionnaires eux-mêmes dont la tâche sera mieux réglée et définie....