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Les Contemporains, 3 juin 1900

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Les Contemporains
3 juin 1900


Extrait du journal

donné, dans cette circonstance si importante, une nouvelle marque de sa protection. Il présenta le nouveau-né à sa famille, à sa cour, et le remit ensuite à Mme de Montesquieu, nommée gouvernante des enfants de France. Le canon des Invalides commença immédiatement à annoncer à la capitale la naissance de l’héritier de l’empire. 11 avait été dit d’avance que si le nouveau-né était un enfant mâle, le nombre des coups de canon serait, non pas de 21, mais de 101. La population, sortie des maisons et répandue dans les rues, comptait avec une extrême anxiété les retentissements du canon. Quand le vingt et unième coup fut dépassé, elle ressentit presque autant de joie qu’aux plus belles époques du règne, et, malgré beaucoup de causes de tristesse, elle fut heureuse de voir ce gage de perpétuité donné par la Providence à la dynastie de Napoléon....
Les Contemporains (1892-1914)

À propos

Tiré à la Maison de la bonne presse à Paris entre 1892 et 1914, Les Contemporains était une feuille à vocation biographique, dont chaque numéro retraçait la vie de militaires, hommes politiques, écrivains, religieux, explorateurs, musiciens, peintres, sculpteurs, ou savants de la Belle Époque. À l’inverse de son homonyme Les Contemporains fondé par Félicien Champsaur et Alfred Le Petit en 1880, les personnalités y étaient présentées avec une certaine neutralité.

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Données de classification
  • napoléon
  • iché
  • thiers
  • montesquieu