Extrait du journal

Homme et poète engagé sans réserve depuis toujours, il fait songer aux grands esprits rebelles de la lignée d'Unamuno, d'Antonio Machado et de Federico Garcia Lorca. Si ces trois écrivains ont payé leurs iSées et leur foi de leur propre vie, le poète Quiroga Pla les paye de son exil, rongé par cette faim de liberté et de justice qui le décore et par cette nostalgie de son pays, qui le rend un des lyriques les plus profonds et les plus émouvante de la vraie Espagne libre. L'accent qu'il atteint dans le sonnet dédié à la mort de sa mère, que nous offrons aujourd'hui à nos lecteurs, dévoile tout le côté sourd mais pathétique du drame intérieur des exilés....