Extrait du journal

du nègre. Il restait les ailes écartées comme tous les vautours quand ils sont à terre. Il attendait que la prière commençât. Cela demandait longtemps avant que le nègre fût prêt. Parce qu'il n'était pas très agile, le vieux nègre. Et aussi il n'était pas fâché d'imiter le bon missionnaire quand il préparait la messe avec dévotion. Ici, cependant, c'était une préparation assez curieuse et je ne crois pas, madame, que vous ayez jamais vu la pareille, même en France. Car le nègre garnissait la corde avec les provisions qu'il allait chercher chaque jour. Il y avait des morceaux de toute nature làdedans. Mais ils étaient tous arrivés au point qui pouvait le mieux flatter l'appétit du vautour. Cela répandait une odeur bien désagréable, en vérité. Et le verre de whisky ne fut jamais plu-s utile que le jour où nous montâmes sur ce plancher. Aujourd'hui encore, rien que de penser à cette odeur... je crois... Merci, madame....