Extrait du journal

démons de la synthèse. Ces automobilistes, je leur donne jusqu’au prochain barrage pour être, qu’ils le veuillent ou non, au cœur du problème, face à face avec la paix et la guerre. Car la boucle est bouclée par le temps qui court : dans ce soleil de printemps, le moindre de nos gestes dessine une ombre terriblement précise. La vie quotidienne, j’entends bien, et les problèmes personnels... Mais faites un pas de plus, et la conclusion est là, qu’il s’agisse d’un grand projet ou d’un petit rêve, d’une ville à bâtir comme d’un livre à faire, et le printemps n’y peut pa* grand-chose. Mais les hommes y peuvent tout, à condition seulement d’accorder leur raison et leur espoir, de ne pas vivre au jour le jour, et de reprendre avec sérieux le fil de cette réflexion interrompue par le bâton blanc de l’agent ou par l’emprise du métier. ....