Extrait du journal

TL RQU1E. — Constantinople , 20 juillet. Je profite du départ d’un courrier chargé de porter a Paris le traité d’alliance entre la Porte et la Russie. Ainsi il existe un traité de ce genre que j’avais annoncé d’abord , et que je n’avais renié que parce qu’un diplomate instruit m’avait assuré qu’il n’en était rien. On dit que la Porte s’est donné beaucoup de peine pour mener le traité à fin, car il n’y a qu’elle qui puisse y gagner. Il lui faut la protection d’une jiuisance étrangère,et la Russie paraît être celle qui convient le mieux. 3aus la prompte intervention du cabinet russe , le sultan aurait cessé de régner et l’empire ottoman serait tombé en décadence. On assure que le traité prévient les crises pour l’avenir ; le gouvernement russe s’y oblige à maintenir l’intégrité de l’empire turc et d’accorder à la Porte sa protection contre toute attaque ennemie qui pourrait la me nacer. De son côte la Porte déclare être prête à assister la Russie con tre toute attaque ennemie du dpdans on du fl«»liors A. eco cttet , elle fournira une certaine quantité de troupes et prêtera d’autres secours. La cour de Pétersbourg s'engage aussi, suivant les circonstances, à envoyer à la Porte des troupes auxiliaires et de les munir de tout ce qui serait nécessaire pour la défense de son territoire ou de sa sûreté intérieure. C’est donc un véritable traité offensif et défensif que les deux puissances ont conclu entre elles....