Extrait du journal

S’il en était autrement, la presse étrangère pourrait être pour les états un brandon de discorde dont ils 11e pourraient se défendre. ndre. Les facétieux de tous les pays, réfugiés en terre étrangère, pourraient impunément porter le désordre dans leur pays natal. Ils échappe raient eu effet et aux lois de police du pays ou ils se seraient réfu giés, puisque leurs écrits ne le concerneraient pas , et à celles du pays contre lequel ils conspireraient ouvertement, puisqu’elle* n’au raient plus d action sur leur personne. Il faut donc que les états aient des moyens de se préserver de ces dangers Eh bien , il n’y en a que deux qui soient possibles et efficaces. Le premier, c’est l’interdiction absolue de la presse étrangère et nul doute qu'il ne soit à la disposition des états dont la presse étrangère menac rait le repos. Le second, c'est la suppression des écrits étrangers qui attaqueraient la constitution ou 1 honneur du pays sur lequel ils seraient répan dus. C’est celui dont le gouvernement trans «is a fait usage contre le Satirist, et encore une fois il nous semble absurde que le droit lut en soit contesté. D après nos codes, les lois de police et de sûreté obligent tous ceux qui habitent notre territoire, nationaux ou étran vers. Les mêmes lois, en ce qui concerne la presse, doivent avoir le même tfiel et la même compréhension....