Extrait du journal

Pendant l'événement, on ne vit aucun officier indigène. Cette affaire du fort National émeut vivement l’opinion algérienne. Elle montre que les troupes indigènes constituent un danger, loin d’être une garantie de sécurité. Pendant l’insurrection de 1871, le fort National, gardé seulement par une vingtaine de soldats du train et des mobilisés de la Côte-d’Or, soutint un siège héroïque, du 16 mars au 16 juin, époque où il fut délivré par les généraux Lallemand et Cérès. Le commandant des insurgés assiégeants était un ancien tirailleur indigène qui avait endossé une défroque d’officier du génie, et qui faisait les commandements en français....