Extrait du journal

Depuis cette mémorable séance, où il semblait queues quinze Français n’avaient qu’un même cœur, plus d’un a failli à la tâche que leur avaient imposée les électeurs,et M.Ræss a trahi, le premier, la volonté des Alsaciens de Schlestadl ; mais alors, mais lorsque la députation d’Alsace et de Lorraine vint s’asseoir sur les bancs de l’Assemblée allemande, un frisson courut parmi les assistants et l’on eût dit que dans le Reichstag, où M. de Bismarck fait entendre sa voix toute puissante, c’était la plainte vivante, l’éternelle et douloureuse protestation de la France blessée et courbée, mais toujours vivante, qui entrait....