Extrait du journal

PAUVRES LAPINS ! Ah i savants, mes frères, quelles journées je viens de passer ! Tous les piontiers' de l'intelligence, tous ceux qui dépensent, sans marchander, leur vie au service de l’humanité, prendront part à mon indignation. Deux jours de transes, d’agitations anxieuses, après le coup le plus cruel qui puisse assommer un homme de cœur, puis la certitude absolue que tous les efforts sont vains et uu ii ne reste plus qu’à se briser le crâne contre un mur. Voilà ce que j’ai ressenti pendant ces deux mortelles journées, tie heurter à une résolution inébranlable, à un mauvais vouloir sans cause et qui ne se soucie même pas de donner une mauvaise raison! Non, je ne souhaite à personne d’éprouver aussi durement combien le Capitole est près de la roche Tarpéienne; je ne souhaite pas ce supplice même à un savant allemand !...