Extrait du journal

C’est humiliant. Sa femme lui dira : — Tu vois, voilà Jules qui n’était que substitut il va trois ans, et qui te passe sur le dos. Tu ferais bien mieux de te rallier carrément au pouvoir, j’aurais de plus jolies robes. Le préfet est froid avec moi, ça me vexe. Tu es une grande âme, mais tu n’es pas raisonnable. Qu’est-ce que cela te fait de condamner les journalistes ? Quelle raison as-tu de ne pas séparer Mme de Pienlair, qui a des parents influents, d’avec son mari, qui est brouillé avec toutes les familles régnantes ? J’aurais mieux fait d’épouser un négociant....