Extrait du journal

Nous nous prenons toutefois à regretter que ni M. le président du conseil ni M. lu ministre de la guerre n’aient cru devoir faire la moindre allusion au massacre de la mission Flatters.Peut-être le gouvernement attend-il que la vérité soit définitivement connue sur cet effroyable attentat. S’il n'en était pas ainsi, son silence serait une désertion de l’honneur et du patriotisme. Venger le colonel Flatters et ses intrépides compagnons, ce sera venger la France, la science, l’humanité, le droit. La République ne peut pas plus se désintéresser îles atrocités du Sahara que des agressions tunisiennes. Nous avons besoin de compter que le gouvernement fera tout son devoir, sans se soucier des insinuations jalouses de l’étranger et sans s’arrêter aux sinistres plaisanteries d’une opposition sans vergogne. Il y a encore une France!......