Extrait du journal

J’ai sous les yeux un article du journal de MM. Hébréard daté du 25 août. Après avoir célébré le triomphe des armes britanniques, le rédacteur s’écriait : Qui en profitera plus que la Franc-e ? quant à nous, qui, aussi vigoureusement que personne dans la presse, avions protesté contre l’égoïsme cupide et insatiable de l’Angleterre, nous étions t rainés d’anglophones, et le Temps, nous raillant de faire revivre le souvenir de Waterloo, nous accablait de son dédain le plus altier. « On éprouve, en .) vérité, un mélange de dégoût et de » commisération en reconnaissant qu’il l existe encore tant de personnes chez >. lesquelles le patriotisme ne va pas sans »> les préjugés étroits et les passions hait tueuses y Vrai, nous n’étions que de pauvres cerveaux, de misérables cœurs ! L’Angleterre s’est chargée de nous le prouver avec sa magnanimité native. Elle confisque l’Egypte. Elle se moque amèrement de nous en nous offrant de présider la commission de la Dette publique dont elle sera la maîtresse absolue. ce qui équivaudrait à une passive et abjecte complicité. Cette Albion, toujours perfide, pour laquelle M. Gambetta n’aoit. pas assez de tendresses e\ d’enthousiasmes, ne se contente pas de nous jeter à la porte de l’Egypte, elle ajoute l’ironie à l’usage de la force brutale....