Extrait du journal

« Minuit... l’heure... argentine!... Point de lune!... Des lustres... des lustres... des lustres !... Et puis des femmes... encore des femmes... une nier de femmes... blanches... Oh! combien blanches!... J’entends bruire en mes oreilles... des voix... et c’est... comme autant de sirènes... Louis Gallet... Dieu des Eaux... génie tutélaire... le prince Karageorgevitch... ( j’allais écrire Itarageorgevitch... en souvenir de la petite négresse... pauvre Rarahul)... Mlle Lcvallois... tous... toutes... Oh! la tristesse dïtre... en ces soirs sans lune !... Oh! l’attirance du néant!... mais elles se rapfirochent... toutes... toutes... Oh ! combien banches !... ces épaules... ces seins... ces nuques... vos dos... On dirait... oui, on dirait... les unes... des vagues... qui bouillonnent... s’élèvent... s’abaissent... moutonnent... s’élèvent encore... puis retombent... pour jamais... Les autres... des rocs... tiers... dressant leurs ai êtes... d’autres... des plages désertes... d’autres... ces abîmes désolés qu’on aperçoit... pendant la tempête... quand une vague énorme... creuse la mer et... découvre... le fond !... Oh!... Mais elles m’entourent... elles m’enserrent... où suis-je ?.. Elles sc collent à moi... oh! Rarahu! c’est ta peau!... comme jadis... mais combien blanche !... Et, comme des bêtes de la mer... ou les ondes avides... saisissant... une victime... elles me prennent... elles m’enveloppent... elles me soulèvent !... Où suis-je ?... En voici au-dessus de moi... à mes pieds... à mes côtés... devant... derrière!... Vade rétro, cauchemar !... mais non... elles vivent!... L'une......