Extrait du journal

Pendant ces deux journées, dit le rapport, le général commandant le corps expéditionnaire a amèrement regretté que, dans la nombreuse flottille du Tonkin, Il n’y eût pas uue seule canonnière pouvant se mouvoir dans moins de un mètre d’eau de profondeur. Si seulement trois des canonnières lo plus récemment livrées par la maison Claparède et qui avaient réussi, au prix de si grands efforts, à atteindre Phu-Doan, avaient rempli les conditions imposées par le marché (0 m. 70 de tirant d’eau), elles seraient arrivées facilement, en temps opportun, devant les positions chinoises ; clics eu auraient tourné la gauche, et l’action de leur puissante artillerie aurait certainement économisé le sang français dans une proportion qu’on ne peut supputer sans un serre ment ce cœur....