Extrait du journal

Maintenant, poursuivons l’hypothèse. Supposons qu’un jour celle loi fils mise à exécution; supposons que, le décret de l’Assemblée à la main, les agent de la force armée se présentassent, dans les 36,009 communes de France, et disent à ces trois millions de propriétaires; « Ces cabanes que vous avez achetées à force d’économies et de privations, ces champs que vous avez fécondés de vos sueurs pendant des années, ils no sont plus à vous! Donnezn ou s-les! Cette maison où vous êtes né, n’est plus à vous ! AHez-vous-en d'ici ! vous êtes des vagabonds! vous êtes la vile multitude! » — Supposons qu’à celte sommation de la force publique, res trois millions de propriétaires dépossédés refusassent dose rendre ! Supposons qu’a près avoir invoqué vainement contre la loi écrite la loi naturelle, le dro:t contre le fait, ils fussent réduits à opposer la force à la force; qu’alors ils se missent, les uns au coin de leurs champs, les autres sur le seuil do leurs maisons, et qu’ils repoussassent les exécuteurs de cette jacquerie légale !...