Extrait du journal

Un journal qui, depuis le vote de la Constitution, s’efforce, sous l’habile direction de notre confrère, M. Grenier, je justifier son titre sans cependant rompre en visière à ses dernières préférences dynastiques, prend occasion du discours prononcé par M. Jules Simon à Montpellier pour rechercher les véritables causes de la chute de M. Thiers. Suivant le Constitutionnel, M. Thiers n’est pas tombé pour avoir voulu fonder la République, mais en expiation de deux fautes principales : lu II avait faussé le régime parlementaire, en prenant des ministres importants hors delà majorité; 2° avec la loi de M. Victor Lefranc il inaugurait, pans motif, sans opportunité, sans nécessité, une politique fructidorienne, une politique de réaction et de terreur, qui, frappant d’abord un parti, menaçait tous les autres, sauf peut-être celui auquel M. Thiers s’inféodait d’une façon aussi subite et aussi furieuse....