Extrait du journal

va la circonstance, la Parisienne feralevée à six heures du matin. Il s’ai d velier à la confection des malles, d'enfouir vingt toilettes dans un mètre Lré sans qu’un ruban se fane, sans Taun pli, si léger qu’il soit, trahisse nna heures de route, sans qu’une fleur ii une plume ait rien perdu de sa fraiheur et de son éclat. Travail délicat et profond, car,avant d’avoir résolu le prouve au contenant et du contenu, il faut avoir fait son choix. Quelle robe mettra-t-on avant déjeuner, quelle autre dans la journée, quelle troisième à l’heure du dîner ? Avec quel costume rivera-t-on sous les grands bois,courrais sur la plage, gravira-t on les montâmes, explorera-t-on la vallée, nomnosera-t-on des bouquets dans les champs? Quel chapeau pour se garantir du soleil, quel autre pour braver la rosée et le vent malin ? S’emprisonneravon les pieds dans de lourdes bottines préservant du galet, ou affrontera-t-on la terre labourée avec des souliers de Bal? Travail impérieux et compliqué, toujours entrepris et toujours vaincu, p, pendant que monsieur glissera sournoisement une paire de bottes entre deux jupons de mousseline car, le pauvre homme ! on lui a cruellement disputé la place , madame achèvera à la hâte quelques lettres : un dernier adieu à la maman, un souvenir à l’amie, parfois un baiser souligné à un tiers indiscret. Un roulement se fait entendre, c’est l'omnibus du chemin de fer. On charge les bagages, qui forment une effrayante pyramide, et en route !...