Extrait du journal

Le Choisie, 14 septembre 1674. Pour me rendre au Croisic, j‘ai recommencé au rebous le voyage du maréchal de Mac-Mahon. — c’est-à-dire je rois allé par eau de Nantes à Saint- » Nazaire. Dès sept heures du matin. — comme le Maréchal,— un pyroscaphe m’emportait sur la Loire, le beau fleuve auquel les sables ont déclaré la guerre, j Je salue Indret, la bruyante et fumeuse j fonderie ; je salue Paimbœuf, appelé \ au moyen-âge Pen-Ochen oh tète de bref : je salue les vastes îles, les longues oseraies, les prairies à perte de vue; je salue pendant trois heures et demie, — toujours comme le Maréchal, jusqu'à ce que le bateau à vapeur se soit arrêté à Saint-Nazaire....