Extrait du journal

Ida de Barancy est si nette, si inconsciemment odieuse, si prise sur le vif, qu'il était à peu près impossible qu’on la transportai sur la scène. Les conventions du théâtre, avec lesquelles les plus tiers et les plus vigoureux esprits sont bien obligés de compter, s’imposent de telle sorte que ies spectateurs de la première représentation, d’habitude si favorables aux audaces, auraient poussé des cris de paon si on leur avait donné ie quatrième acte tel que nous l’avions vu, la veille, à la répétition générale. A frappée par d’Argenton, revient citez son fils. Elle dévalise d’une main insouciante le tiroir de l’ouvrier, achète une mangouste et du vin de champagne, déjeune avec le maudit, les coudes sur » table, parlant femmes, amours brisés, Parant, riant, chantant des romances «unesentimentalité fausse et envoyant •j nez de son fils des bouffées de cigare‘w. Pois suivait une scène plus osée efitore et d’une extraordinaire puissant:e- empiècement biffée, celle-là — e|hre 1 amant, Ida et le fils. Malgré toua^s-es atténuations, le public de la première s est un peu bien regimbé. Eh m®? • c était le quatrième acté de la région générale qui était l’acte juste, rmi i “francy y apparaissait telle que vous la connaissons et la coudoyons jusque jour....