Extrait du journal
Poêle, bien diî / — Ta réponse est bonne. Ta prose a vibré comme un trait gaulois ! Ta prose a vibré : la Lyre en résonne... Jlien touché, poète I à nous, cette fois ! Pour Victor Hugo, tout Paris en fête Ar'ant dispensons et drapeaux à l’air, ÈAllemand jaloux demande un poète, Et, nen ayant pas, il f etc Wagner l Gœthe fut puissant : la France l’admire ; Schiller fut humain : nous l'aimons encore; Former eut raison de frapper la Lyre D*i bout d’une Epée à la garde d’or ! .Mais après ceux-là c’est chose finie ! Heine vers la France émigre gaîment... A nous l'ironie ! à nous le génie ! Français sont les vins du Rhin allemand ! A nous le soleil, qui mûrit la vigne ! J xi grande clarté, qui fait les beaux vers! —Le laurier qu’Athàne offrait au plus digne Sons est décerné par tout l'univers! A nous la couleur, la forme choisie ! J*pouvoir divin des arts sur les cœurs! A nous le théâtre et la poésie, Et Victor Hugo, messieurs les vainqueurs! Vous n'en ive; point qui soit a sa taille, Dont tout l’univers acclame le nom ! — Un ne gagne pas, dans une bataille, La gloire des arts à coups de canon ! Ce Victor Hugo, qu’admire le monde, Fait nos cœurs plus hauts que notre destin ! j Fête; JoncWagner,pour qu’on vous réponde: « L'esprit est gaulois, et l'art est latin ! » Ce Victor Hugo, qu’un peuple accompagne, A Unis les vaincus il est généreux... Montre; le pareil, voisins d'Allemagne, Ou que tes vainqueurs s admirent entre eux! Fête; donc Wagner, pour avoir des festes Plus nobles que Met;, dont Ua;aine estafier ! j Quand Paris pleurait les longues défaites, 1 Wagner a bien ri !... Fête; donc Wagner ! j Oui, de bons Français goûtent sa musique, j Mais ne nomme; pas devant eux Paris, Ou vous recevrez; la bonne réplique Qui réjouira nos coeurs attendris ! Soi U RÉ, brave ami, ta réponse est bonne! Ta prose a vibré comme un trait gaulois ! Ta prose a vibré: la Lyre en résonne... Bien touché, poète ! à nous, cette fois !...
À propos
Conçu comme un équivalent républicain du Figaro, L’Événement, troisième du nom, est créé par Auguste Dumont et Edmond Magnier en avril 1872. Classé au centre-gauche sous Thiers, il passe au radicalisme à partir de 1875. Vendu 15 centimes, le succès de ce titre radical fut médiocre, surtout au siècle suivant mais il perdura malgré tout jusqu’en 1966. Du reste, L’Evénement cherchait surtout à défendre les causes politiques et financières de son propriétaire, notamment le Crédit Foncier sous Henri Privat.
En savoir plus Données de classification - donadio
- victor hugo
- bouchet
- edmond magnier
- alioth
- beudant
- louise aurelli
- berlhe
- jourdan,
- souse
- nice
- paris
- wagner
- château
- france
- la seine
- hugo
- villefranche
- belgique
- luxembourg
- m. b
- nts
- redaction sa
- unis
- m m.
- eré
- phare
- aurel
- i m.
- sénat