Extrait du journal

J’ai parlé d«'s élections à quelques personnes que j«* rencontre fréquemment. J’en ai parlé au .jardinier, au boucher et à tous les fournisseurs, .l’eu ai parlé là un professeur du 'Collège et au notaire. Le dirai-je? Tous sont fort calme». Ilne paraissent nullement croire que leur vote aura une importance particulière. Ils voteront pavie que e’est Vannée de v .ter, mais ils n’ont pas de fièvre. Je l'ai dit a mon mari, non sans lui glaiser voir mon étonnement. Il m’a répondu des choses qui. après tout, m'ont semblé fort raisonnables. A force de lire tous les j urnau.x. peut-être suis-je devenue différente des habitants de ma petite ville. Ils n'en lisent qu'un seul, pour la plupart, et y cherchent plutôt la distraction ou. en tout cas. des renseignements prévis. i]ÿ ignorent à peu près tout des polémiques de partis. Ils ne connaissent pas les mots d’ordre qui sont lancés, en ce moment, de tous les coins de l’horizon politique. -— Sans vous en rendre compte, dit sentes-...