Extrait du journal

Je prétends d'ailleurs que c’est un grand fait et un fait heureux; que cette première rencontre des représentants réguliers de la classe ouvrière avec les élus républicains de la nation. A l'heure où nous sommes, après quatre années de la plus terrible épreuve qu’ait jamais subie le peuple le plus nerveux et le plus sensible qui soit au monde — le peuple des révolutions — les chefs du mouvement ouvrier vont vers le Parlement. Non pas pour le menacer ni pour le défier, mais pour lui offrir le concours des masses qu'ils représentent. Ils lui disent : « Vous êtes les interprètes de la volonté nationale et nous vous reconnaissons comme tels. Nous savons la gravité des événements et nous venu ions vous dire que vous pouvez coma-1 ter sur nous pour y faire face. Mais il y , a des malentendus, des légendes, des j causes de malaise. Nous venons vous f dire comment tout cela peut être dis-1 tipé- »...