Extrait du journal

P.-S. — Le parti catholique perd, dans la personne de M. Albert de min n l'un do ses chefs les plus respectés. notre éminent adversaire frappé dans le combat, tombe en pleine possession de son double talent d'orateur et d écrivain qui Jiororr ««■-déniant fa tribune et la presse française. Sa mort inattendue suscitera, dans tous les camps, d unanimes regrets. Il fut noblement 1 homme d'une idée, et cette idée il la défendit, d'une ardeur indéfectible, avec une hauteur de vues à laquelle ses adversaires n'ont cessé de rendre hommage. Toute question politique écartée, M. Albert de Mln aura été un beau défenseur de la cause française. Il sera salué dans la mort, sans distinction de parti, par tous les Français épris de grandeur....