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L’Homme libre, 1 juillet 1913

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L’Homme libre
1 juillet 1913


Extrait du journal

J ai déjà dit que je n avais point Dia,rné l'envoi du général Lyautey au Maroc par M. Poincaré. J'estimais que l'entreprise voulait un soldat, et il n'était point ! niable que le général Lyautey fût particulièrement qualifié. Par son éducation, par son milieu, par ses attaches, il était, à la vérité, du monde réactionnaire le plus cléricalisant, mais en campagne cela n'importe guère. Enfin une vive intelligence, avec les qualités militaires qui en devaient découler selon toute apparence, ne pouvait être qu'une puissante recommandation. J'avais cru découvrir qu'il gagnait à la main volontiers. Peut-on se plaindre qu'un officier soit « allant » ? Ce ne pouvait être un obstacle si 'l'autorité suprême était aux mains d'un homme ayant conscience de son Ôevoir. •...

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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