Extrait du journal

Noya eussions, en effet, commis une faute grave d'accumuler nos troupes en tampon entre la Marne et l'Aisne, et, dès le début de l'action, nos premières réser ves accourues firent pression sur le flanc droit de l'ennemi, devant Soissons d'abord, sur la Crise ensuite, dans la vallée de l'Ourcq et les forêts au nord-est de Château-Thierry, tandis que les divisions britanniques du secteur dont on ne saurait assez louanger l'héroïsme et la bravoure, aidées de troupes françaises, protégeaient Reims et empêchaient ses, élargissement de la poche vers l'Est....