Extrait du journal

« Le pays, s'est-il écrié au milieu des applaudissements, doit décider si la France pourra achever son redressement ou si elle le verra s'effondrer ! Nous nous manquerions à nous-mêmes si nous nous désintéressions du débat. Devons-nous, pour ce faire, nous défendre contre ceux qui nous reprochent d'aborder le terrain politique qui, de l'avlis de certains, doit rester, pour nous, strictement interdit ? Nous ne le pensons pas l Nous estimons, bien au contraire, qu'en présence de l'interdépendance absolue de l'économique et du politique, imposée par les événements, nous manquerions à un primordial devoir si nous désertions ce terrain. Faire régner, avant tout, l'ordre public en combattant les forces de désordre et en les jugulant Isans faiblesse ; défendre la propriété individuelle, seule base solide de toute prospérité ; enrayer l'étatisme qui î arit Œes véritables sources de richesse nationale ; mettre fin à J'incroyable confusion des Pouvoilrs qui, si on n'y prenait garde, mettrait en péril les institutions ellesmêmes ; et, sous l'égide de notre b.lle devise républicaine, assurer la paix dans tous les domaines, par la liberté, par l'égalité et par la fraternité, tels sont les principes que nous avons toujours mis au rang de nos préoccupations premières....