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L’Homme libre, 3 janvier 1919

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L’Homme libre
3 janvier 1919


Extrait du journal

En Belgique, la propagande atlemande tendait à faire croire que si les armées germaniques étaient contraintes de violer ce territoire, ce ne serait au maximum que dans l'onglet Sud-Est du ♦ Luxembourg ; cette violation sans gravité ne pouvait entraîner pour la Belgique qu'une protestation de forme, le préjudice étant minime ; notre armée, d'ailleurs, disait-on, arriverait trop tard pour s'y opposer efficacement. Certaine école, malheureusement, qui comptait un groupe d'adeptes influents, soutenait que la France en décadence, son commandement et son armée minés par 3a politique et l'intrigue, seraient incapables de soutenir le choc allemand, et qu'il fallait résolument se mettre avec le plus fort et contracter une alliance avec l'Allemagne, -eu tout au moins, laisser passer ses armées, et se retirer dans Anvers en attendant l'issue du conflit....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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