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L’Homme libre, 3 juillet 1913

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L’Homme libre
3 juillet 1913


Extrait du journal

Poincaré ni M. Pichon n'ont eu des éclairs de génie. Je n'attendais point d'eux qu'ils fussent foudroyants. L'idée d'annoncer aux alliés que, quel que fût le résultat de la guerre, nous maintiendrions le statu quo, ne sera pas citée dans l'histoire comme un coup de maître, pas plus que la fameuse proposition de désintéressement, ou le discours de Nantes, pour se vanter d'avoir refusé quatre sous aux Bulgares. Toute cette escrime de diplomatie, qui n'excita point, au premier aspect, l'admiration de M. Stéphen Pichon, a fini par conquérir son suffrage — il l'a dit à la Chambre — après quelques mois de réflexion convenablement employés....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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