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L’Homme libre, 5 juillet 1913

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L’Homme libre
5 juillet 1913


Extrait du journal

Depuis qu'il y a un « groupe d'entente », la discorde s'aggrave au camp parlementaire. Je ne dirai pas que le Palais-Bourbon ait jamais été. le temple symbolique de la Concorde en perspective de la place de ce nom. Nul n'oserait soutenir que la fraternité républicaine a élu son siège dans l'hémicycle du parlement. Il arrive qu'on s'y rudoie, ou même qu'on s'y gourme à certains jours. Cependant, pour réaliser les beaux sentiments du programme, la nécessité veut de pacifiques Rencontres sur des formules tout au moins. C'est pour ce résultat que les groupes furent inventés. On pensa que le mieux pour e'umr était de se diviser. Je me groupe, tu te groupes, afin de nous dégrouper et de nous fondre. La chimie parlementaire, comme l'autre, est de molécules en mouvement d'attraction et de répulsion tout à la fois....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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