Extrait du journal

La valeur de notre devise n'avait baissé que très lentement pendant It guerre. En dépit des circonstances, à certains moments extrêmement critiques, notre crédit s'était relativement fort bien maintenu. Il fallut le retour à l'état de paix et la brusque cessation de la solidarité financière interalliée pour amener une dépression dans les cours, que les manœuvres des banques allemandes dans tous les pays neutres — et même alliés ou amis — transformèrent en un véritable effondrement au cours de l'été dernier. Par exemple la livre sterling, qu'on cotait normalement avant guerre 25 francs, exigeait pour son équivalence au change presque 68 francs....