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L’Homme libre, 7 juillet 1913

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L’Homme libre
7 juillet 1913


Extrait du journal

C'est bien une seconde guerre qui commence, plus violente, plus acharnée, plus meurtrière que l'autre, puisQue les haines des frères ennemis ne peuvent s'assouvir, paraît-il, que dans des fleuves de sang. Hier on était amis, pn combattait le Turc pour libérer le foyer. cpmmun de la plus cruelle oppression. Tout de même on se regardait du coin de l'œil en combattant. Les Bulgares étaient obligés d'accepter, de réclamer l'aide des Serbes devant Andrinople,et refusaient le concours des Grecs dans l'espoir de conclure une paix séparée. La Grèce tenait bon. Seule, elle refusa l'armistice auquel mit fin l'échec des propositions de paix par un recommencement de batailles. Hélas t Il y avait autre chose que des batailles....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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