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L’Homme libre, 7 mars 1939

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L’Homme libre
7 mars 1939


Extrait du journal

Au surplus, y a-t-il encore une opposition sérieuse à la politique franco-britannique ? Même le parti socialiste français se divise sur la question. M. Blum, auteur de la motion votée à Montrouge, malade, n'assiste pas, samedi et dimanche, au congrès de la rue Chaudron. M. Le Bail, délégué de ia Haute-Vienne, a d'ailleurs fortement marqué l'impasse où son parti s'est laissé acculer par une opposition systématique : « On ne doit pas avoir une politique dans l'opposition et une autre quand on est au pouvoir. C'est pure démagogie de proposer une politique de fermeté sans avoir, au préalable, réalisé à l'intérieur les moyens de cette fermeté. » Langage cruel et qui a dû être pénible à entendre pour M. Lebas et pour M. Léo Lagrange qui s'exclamèrent, le premier. que « Let parti est contre la politique extérieure du gouvernement pour des raisons de politique intérieure », et l'autre, que « son parti et sa classe lui faisaient obligation d'être l'adversaire de M....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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