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L’Homme libre, 10 décembre 1923

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L’Homme libre
10 décembre 1923


Extrait du journal

Nous invoquons» le .témoignage et l'exj périence de tous les magistrats et élus t municipaux qui ont eu à s'occuper de j an. maison ouvrière. Nous sommes, di; sent-ils, de tous les élus, ceux qui sont r les plus directement intéressés à la i question. C'est à nous, maires, que s'adressent les sans-logis. C'est nous, conseillers municipaux, qui voyons chaque jour les taudis dont s'afflige notre isouci de la cité, de sa moralité et de son hygiène. Nous sommes les plus près du anal, nous en pouvons le mieux juger, (et étudier les modes de guérison. Nous (serions les plus agissants, car les plus idésfreux d'aboutir ; les plus capables, car nous pouvons seuls agir vite. Ne possédons-nous pas la main-d'œuvre et les matériaux dans d'excellentes conditions ? Ne disposons-nous pas du procédé commode de l'adjudication communale qui offre d'ailleurs toute garantie au' contribuable ? N'avons-nous pas là notre portée des taxes communales tet des emprunts municipaux dont nous pouvons aisément et rapidement user ?...

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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