Extrait du journal

Les nouvelles qui nous sont parvenues de Berlin et de Spa, ces derniers jours, nous ont édifiés sur la tactique du président. Tout en laissant Noske mater la révolte avec la même rigueur qu'en janvier, M. Scheidemann a négocié avec les indépendants. Ceux-ci avaient inscrit en tête de leur programme « socialisation et conseil d'ouvriers ». Sur le premier point, M. Scheidemann était d'accord avec eux ; sur le second, il lui fallait renier la politique antérieurement instaurée à Weimar. Il n'a pas hésité, il, a reconnu l'institution des conseils d'ouvriers, en limitant leuir action au domaine strictement éconoinique ; il a fait - voter par l'Assemblée...