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L’Homme libre, 16 octobre 1913

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L’Homme libre
16 octobre 1913


Extrait du journal

J'ai très bien compris sa pensée. Il (S'est dit, avec l'ami Pichon, que les « mufles » qui votaient les lois n'y entendaient rien, et -qu'il ft'", avait pas lieu d'en tenir compte lorsque l'occasion se présentait de faire sur terre et sur mer un bel « apaisement ». A point nommé, on avait découvert à Smyrne un bedeau levantin qui avait besoin, pour s'apaiser, des coups de canon du vendredi saint. Il se plaignait, cet homme — c'est M. Baudin lui-même qui le dit — que « la France n'observât pas les cérémonies de sa religion ». Et M. Baudin, qui ignore tout culte, aux termes de la loi, enjoignit aux bateaux que la République lui a confiés pour remporter des victoires, de célébrer les cérémonies de la religion que la loi refuse de reconnaître....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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