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L’Homme libre, 20 mai 1920

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L’Homme libre
20 mai 1920


Extrait du journal

L'ancien président de la République ne veut plus rester solidaire d'une politique qu'il juge, de la même façon que nous, néfaste pour la France. Il s'aperçoit, mais un peu tard, que ce qu'il critiquait hier encore valait mieux que ce à quoi on lui demandait de s'associer aujourd'hui. S'il tenait vraiment à ce que le traité demeurât intangible, il aurait pu commencer par ne pas le critiquer lui-même comme insuffisant. Car ce sont, pour beaucoup, les polémiques des a défaitistes de la paix » qui ont permis aux adversaires de l'acte de Versailles d'en obtenir la modification, de nous arracher les concessions les plus inattendues, de nous jeter des réparations dans le forfait....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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