Extrait du journal

D'abord, parce que les réponses de la France et de la Belgique à la communication britannique ne sont que des aliments apportés à des conversations commencées depuis plus d'un mois et qui se continueront jusqu'à l'alltomne. vraisemblablement, et sur lesquelles on a furé le secret. Ensuite, parce que si les notes sont remises. comme il semble, le premier ou le deux août, à Londres, c'est à peine si le Cabinet anglais aura pu les examiner. D'ailleurs, revenons-y, à peine sommes-nous dans la première phase des négociations, à peine ntarquons-nous les premières étapes. Le but — s'il doit être atteint — l'union des Alliés refaite sur le problème des réparations, paraît loin encore car l'Angleterre ne nous apporte aucune thèse constructive. Elle se borne à déplorer un état de choses qui, selon elle, est causé par l'occupation de la Ruhr : elle se borne à rechigner à une pollitique qui est la seule politique de réalisation possible....