Extrait du journal

Aussi le gouvernement russe exefça-til une pression sur le kaiser pour qu'il se montrât moins intraitable à la Conférence d'Algésiios. « Le gouvernement allemand ne peut ignorer, écrivait Landsdorf,' qu'une certaine opération financière, de la plus grande importance pour la Russie, dépend d'une issue favorable de la Conférence d'Algésiras. Seule uneréussite de cette opération peut nous mettre en état d'étouffer à jamais le mouvement révolutionnaire, qui, ainsi que certains signes l'indiquent, a commencé à gagner les monarchies voisines. Cellesci ont reconnu la nécessité de prendre en commun des mesures contre les argan'isatiwns internationales .anarchistes. » L'ambassadeur russe à Berlin fit comprendre à /Guillaume les dangers auxquels il s'exposait lui-même, en retardant, par son obstination vis-à-vis de la Finance, l'émission de l'emprunt russe. Guillaume répondit que ce n'était pas sa faute, mais celles des banquiers juifs,...