Extrait du journal

Pour nos amis qui, d'ans ce journal même, avaient soutenu des solutions analogues, pour notre Comité d'Action économique -(Parti socialiste et Confédération), pour le ministre socialiste qu'on a accusé de n'avoir pas su prévoir, quelle revanche quand les ministres d'aujourd'hui, et avec eux une e presse plus soucieuse de parti-pris que de logique, déclarent indispensables les mesures proposées et repoussées. Mais il y a eu plus d'une année perdue. La situation s'est aggravée, particulièrement depuis quatre mois et pour une cause que tout le monde connaît maintenant, une cause qui échappe à l'action des ministres d'aujourd'hui, comme à l'action des ministres d'hier et que M. Herbettc dénomme, par euphémisme, « la crise du fret ». Au reste, le projet gouvernemental actuel, pour si satisfaisant qu'il soit, ne va pas, peut-être, encore assez au fond des choses. Il n'étend l'action du gouvernement que sur le charbon bñporté. Il ne va pas jusqu'à organiser r l'importation. Cette mesure devra, sans doute, être prise à brève échéance. Et alors, la Liberté pourra bien seféliciter qu'on ait « reconnu l'inefficacité des mesures étatistes du type Sembat », et Y Echo de Paris pourra bien railler le Temps d'avoir adoré, à la quatrième page, l'intervention de l'Etat, pendant qu'il brûlait la même intervention en première page. Et les socialistes...