Extrait du journal

Va-t-on fabriquer un nouveau complot «Qu'on apporte le grand sabre à faux de Maginot et le petit balai à police de Colrat Et qu'on poursuive » Fort bien. Cela prouvera l'anxitété qui s'empare des sphères bourgeoises devant le ballon tôt crevé de la victoire d'amour-propre de la Ruhr. La montagne a accouché d'une souris. « Qu'on la gonfle », mais c'est trop dur. Poincaré, lui-même, y renonce. « Le travail de demain est plus difficile que celui que nous avons accompli dit-il aussi faut-il à tout prix créer une diversion. L'opinion, qu'on 'avait remontée à bloc, n'avait même pas besoin du discours du bois d'Âilly pour commencer s'inquiéter. L'hiver approche. Le 'prix du charbon va monter. On chuchote que pendant qu'on mettait les morts, à la sauce diplomatique à coups de discours dominicaux de ce côté-ci de la Manche, le capitalisme anglais traitait quelques fructueuses affaires sur le dos de notre « gage productif », diminué d'autant. Les sinistrés du Nord n'ignorent plus que le Cômité des Forges, avec la complicité du gouvernement, leur a rendu inabordables les stocks de fers saisis dans la Ruhr la sympathie croît dans le pays en- faveur de la jeune ré« Sus aux communistes !» Il y en aura pour tous les goûts, de la petite Vonoven, dans le Figaro, invite les bourgeois de Seine-et-Oise à « méditer sur nos appels ». Idylle. Excellente occupation d'automne....