Extrait du journal

Le gouvernement français fut heureusement inspiré en faisant lui-même les premières ouvertures pour décider le voyage actuel. C’et lui qui exprima le désir de se rendre en U.R.S.S., et Moscou y acquiesça volontiers. Nous nous en félicitons, car notre pays a un intérêt capital à mieux connaître la puissante Union soviétique ; il n’a rien à. redouter d’elle. Vis-à-vis de la France, l’Union soviétique se montre d’un désintéressement absolu, au point de vue politique comme au point de vuè économique. Il est évident, pour tout esprit objectif, que dans l’alliance future c’est la France qui sera l’essentielle bénéficiaire....