Extrait du journal

C'ést aujourd'hui que M. Briand i .comparaît » devant la Commission 3u Sénat que préside M. Clemenceau. Il y précisera son sentiment sur la réforme électorale. Du moins c'est ce qu'on assure.- E-n tout cas- M.. Briand commettrait' 'une erreur • grave s'il croyait possible de s'en tenir à de vagues- formules.. Il a pu s'apercevoir le j-our où pour la première fois il s'est expliqué devant la Chambre, qu'il ne gagnait, rien à équivoquer. De tous les côtés, '-adversaires, et amis.de la proporitionneli© -lui disaient « Parlez clair. » Il en fut empêché c© jour-là. Il a tout intérêt à être net devant le Sénat. Et qu'il ne s'imagine pas que les partis en lutté sont avides de « transactions ». Les combinaisons que des journalistes, trop bien informés sans doute, attribuent au président du Conseil sont invraisemblables. iVIais quelles qu'elles soient, une seule chose est .certaine C'est que pour les ''partisans comme pour les adversaires de la réforme, il n'y a qu?uhe. question qui compte le quotient électoral calculé sur le nombre des votants. Si les ,« majoritaires » ne peuvent pas écarter de leurs lèvres ce calice, toutes les prétendues consolations et compensations qu'on pourra leur offrir seront vaines....