Extrait du journal

II tions de dimanche. excitât fa grande colère de la presse de droite et de la presse fasciste. Les journaux des ligues fascistes qui sont pour l'action « des minorités agissantes » demandent au gouVernement par quels moyens il entend lutter contre « cette invasion » de la « lèpre rouge ». Kerillis et après lui le Temps constatent, avec amertume que Paris est désormais « investi ». Ils signalent le danger que signifie pour le capitalisme et le fascisme l'avance considérable du Front populaire et de son avantgarde, le prolétariat de la région parisienne Ils f ont appel à Ta répression pour arrêter la progression du communisme. Quant à nous, nous nous félicitons, comme de raison, de nos succès de dimanche. En quoi se résument-ils, au fond ? Ils ont f ait une f ois de plus recùler le fascisme qui, en, est comme assommé. La riposte à ses menaces insolentes a été si vigoureuse qu'il en est tout étourdi. L'antifascisme a avec lui l'immense majorité du peuple. C'est clair, puisque sur 50 sièges au conseil général il n'en reste que 7 aux fascistes et à leurs amis. Et encore ces 7 sièges furent-ils obtenus par des moyens frauduleux et abjects. Tel, celui de Lhôpitault. L'Œuvre parle une assez étrange candidature de dernière heure à Levallois. A là vérité, il ne s'agit pas d'une candidature étrange. s'agit d'un faux évident. Le pseudocommuniste dont les 200 voix ont barré la route à Ernest Perney, ne fut qu'un instrument aux mains du fascisme. Tout 'le monde le sait à Levallois.- Tout le monde; sait aussi que pas une voix communiste n'a manqué au candidat du Front populaire....