Extrait du journal

Et tout cela est vrai Du radicalisme il ne reste plus rien. Ils retournent à Guizot. Nous le savions déjà, mais en- fin, jamais ..peut-être, les radicaux ne s'étaient donné; avec ce cynisme, un brevet de trahison ou d'imbécillité. Brevet de trahison, /puisque maintenant leur choix est fait. Ils abondonnent le programme sur lequel ils ont vécu pendant .trente ans..Ils déclarent qu'à l'avenir ils sont prêts à livrer tout ce qui constitue' la vié> delà- commune- à la rapacité de quelques grands financiers. Car, c'est bien de cela seulement, dont il s'agit n'est-ce pas ? Dans les services publics gérés par la commune, il n'y aurait pas. un travailleur de moins, pas un commerçant lésé, pas un industriel atteint, il ne manquerait qu'un certain nombre de gros administrateurs à qui la collectivité offre en holocauste de grasses rétributions. N'importe, les radicaux ont peur, et. ils espèrent se sauver en abandonnant leur programme. Brevet d'imbécillité car ils avouent ainsi qu'ils sont incapables de réaliser ce que les grandes villes d'Allemagne, d'Italie, d'Angleterre surtout, ont réalisé pour le compte de leur population. Qu'ils reposent donc en paix, sous la houlette de -M v Carnot> Le parti radical glissait à l'Alliance démocratique, celleci le fait glisser jusqu'à la réaction pure, et les radicaux se retrouvent, sous la main bénissante de l'un des hommes du Gaz, en compagnie de M. Dausset qui organisa jadis la victoire d'Auteuil sur M. Loubet....