Extrait du journal

passé en Allernagne( et notamment la dissolution des syndicats, est sans. doute .la conclusion de la' politique de la social-démocratie allemande et des chefs réformistes allemands, mais non de la' politique' socialiste elle-même. On veut nous présenter cela comme un cas particulier, spécifiquement allemand, comme une « erreur » politique imputable aux seuls dirigeants socialdémocrates et réformistes allemands. · C'est ainsi que Blum et Séverac s'efforçaient hier de défendre la thèse suivante Si -la bureaucratie syndicale réformiste allemande est passée entièrement dans te camp fasciste, c'est que les syndicats allemands étaient différents des syndicats- français. Les premiers étaient riches avec leurs caisses, leurs entreprises, etc. Ils ont trahi- dans l'espoir de conserver leurs richesses sous le fascisme, tandis que les seconds sont "pauvres. Certes, la forme des syndicats allemands était différente de celle de la plupart des syndicats français. Mais c'est se moquer que de vouloir faire croire que c'est cela qui importe, que c'est cela qui est déterminant....